MUSEE  FAURE

                             

 

 

 

Exposition de photographies

Les « 36 poses » de François Fouger !

Sensibilisé par ses parents, il découvre véritablement la photo en classe de seconde grâce à une enseignante passionnée de cet art. Cette passion deviendra son métier.

Les aixois connaissent bien ses réalisations et notamment ceux qui fréquentent assidument le Musée Faure à travers la société d'Art et d'Histoire et ses livres sur le « Lac du Bourget, photographies 1870-1970 », « Le chemin de fer à crémaillère du Revard », ou encore les « 22 balades autour d'Aix-les-Bains ».

François Fouger collabore depuis plusieurs années avec le Musée Faure et depuis quelques années il a même créé sa propre édition!

Le vernissage de ce « 36 poses », a réuni une foule importante dont de nombreux amis aixois ce qui faisait dire à André Liatard le conservateur du Musée : « Cette exposition permet de nous réunir en famille et de rendre hommage à quelqu’un qui passe souvent inaperçu. Il a une approche à la fois très distanciée et très passionnelle de lieux qu'il connaît à fond, pour en avoir exploré tous les mystères et avoir su en saisir l'état d'esprit si particulier et si charmeur. Trois années de parcours à travers la ville et ses environs proches, ont donné cette exposition où vous découvrirez ou redécouvrirez quelques merveilles cachées.

François est l’une des plus belles mémoires d’Aix Les bains et je suis très heureux d’avoir pu monter cette petite exposition de photos. Il a un regard particulier, tout à fait différent de ce que l’on peut voir d’habitude. Il réalise des cadrages qui lui sont propres. Il y a des arrières plans, c’est sympa, c’est du ………… Fouger! »

Cette exposition permet d’admirer quelques « must » de François, dans des cadres 40x50 : « Le voyage du pêcheur », « Le Panorama », « L’étang », « Rivière sans retour », « Soleil d’automne », « Quand les arbres étaient grands », « Le Lac », « Rencontre du 3ème type », « La Bête humaine », « Star’Ac :la légende », Paparazzi » !

Le musée Faure, 10, bd des Côtes, est ouvert tous les jours de 10 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures sauf les mardis.

Photo : François Fouger en train de dérouler sa vie au côté d’André Liatard

Aix Les Bains Musée Faure 

10 Boulevard des Côtes 

Exposition de peintures 

Armel Jullien 

Du 9 février au 7 avril 2007

OCTOBRE 2006

Exposition de peintures Jean Rustin

Une oeuvre qui suscite plus de questions que de réponses, et interroge sur l’inquiétante évolution de notre société !

Le Musée Faure présente jusqu’au 10 décembre 2006, les peintures de Jean Rustin.

Né en 1928 à Montigny-Ies-Metz, Jean Rustin vit et travaille à Bagnolet.

Très réaliste et expressionniste, sa peinture décrit la solitude, la souffrance, l'enfermement, l'hébétude, donc, notre monde contemporain.

Le grand historien d'art américain Edward Lucy-Smith parle ainsi de ce peintre : « « Les peintures présentées dans cette exposition appartiennent aux œuvres de maturité de la seconde période de Rustin, caractéristiques la fois par leur mélange de peur, d'érotisme et de désolation, et par leur palette volontairement sobre : blancs, bleus-gris et rosés bleutés ..... MANET, dont la technique présente de nombreux points communs avec celle de RUSTIN, Frans HALS ou GOYA sont parmi les rapprochements qui s'imposent avec le plus d'évidence. En termes picturaux, RUSTIN est sans doute le plus grand virtuose des dernières décennies du XXème siècle. Son mode d'appropriation des méthodes et des valeurs de l'art du passé est bien plus subtil que celui de nombre de ses contemporains. Les références culturelles qui traversent secrètement son œuvre soulignent en réalité davantage la nature strictement contemporaine de ses préoccupations, en particulier l'angoisse de l'isolement dans un monde sans âme et sans dieu. Son travail cependant dépasse, sur le plan symbolique, la simple expression d'une névrose personnelle. Il reflète à la fois la mort de l'espoir et l'effondrement des grands systèmes idéologiques qui ont nourri la pensée du XXème siècle...»

Le vernissage s’est déroulé en présence de l’artiste, du député maire Dominique Dord, et de plusieurs membres du Conseil municipal, de Jean Claude Loiseau conseiller général, de Corinne Van Hovel et Maurice Verbaet directrice et membre de la fondation Fustin d’Anvers, ainsi qu’une foule de connaisseurs.

Un peintre « énorme » !

Après avoir salué et remercié Jean Rustin d’être présent au vernissage, André Liatard commissaire de cette exposition donna comme à son habitude son analyse très attendue sur l’œuvre présentée : «  Je connais de peinture Jean Rustin depuis 20 ans. C’est un peintre hors norme, un peintre « énorme » ! Tous ses personnages regardent les reflets de notre époque. C’est une peinture très intériorisée, très forte, une peinture qui parle d’elle même. »

Après avoir souligné en s’adressant au peintre, qu’ il y a très longtemps qu’André Liatard voulait l’ « accrocher » au Musée Faure, Dominique Dord ne cachait pas sa satisfaction de découvrir cette exposition : 

« C’est une peinture saisissante qui vous prend aux tripes ! Mais une fois passé le 1er regard, on se pose la question de savoir qui est derrière cette peinture. C’est pourquoi il est intéressant que le peintre soit présent à un tel vernissage. C’est une très belle leçon d’humanité avec une leçon de laideur . Ce n’est pas une vision très optimiste des choses mais optimiste : lorsque l’on élève tout, on retrouve l’homme vraiment nu devant sa condition. »

Après avoir remercié la Ville et le Musée faure pour cet accueil, Jean Rustin précisait : « Lorsque j’étais jeune, j’étais naïf . Tout le monde aimait tout le monde. Puis sont arrivées les guerres et tout a changé. Au départ j’étais un peintre gai avec des peintures très colorées et un jour j’ai arrêté pour faire ce type de peinture. Pourquoi ? Difficile de le dire ! »

La conclusion de ce vernissage revenait à Maurive Verbaet de la fondation d’Anvers :

« Jean Rustin n'est plus un inconnu. En effet depuis un certain nombre d'années et surtout depuis la réouverture en mars 2002 de notre Fondation située à Anvers, nous avons parcouru un chemin passionnant et considérable pour la reconnaissance de cette oeuvre majeure, mais il est vrai que jamais on aurait pu obtenir ce résultat sans cette passion commune partagée aujourd'hui par tant de personnes : ces « Ambassadeurs-rustin », comme j'aime les appeler, à commencer par le réseau d'une quinzaine de galeries en France, Hollande, Danemark, Suisse, Espagne, Italie, Belgique.

Ensuite les responsables des lieux et espaces publics, des musées, des responsables des centres culturels , des villes et des départements, les écrivains, poètes, journalistes, critiques d'art, cinéastes, les gens de la radio et de la télé,et j'en oublie !

Ces " Ambassadeurs-rustin"  forment ce réseau qui nous permet aujourd'hui de mettre en avant une oeuvre capitale quelque fois villipendée il y a à peine une génération. Une oeuvre bien de notre temps qui constamment fait écho à notre condition humaine à notre difficulté d'être: une oeuvre-vérité.

Une oeuvre sans doute dérangeante pour certains, bouleversante pour d'autres, mais n'occasionnant jamais l'indifférence.

Une oeuvre qui suscite plus de questions que de réponses.

Une oeuvre qui colle parfaitement à la personnalité de Jean Rustin.

Elle ne fait qu'exprimer ce que le peintre ressent au plus profond de lui-même : notre société et son inquiétante évolution.

Je profite de l'occasion pour remercier toutes ces personnes présentes ou non et travaillant souvent dans l'ombre mais qui chacune à leur manière apportent de façon régulière de la valeur ajoutée au but majeur que la Fondation Rustin s'est fixée : La reconnaissance de l'oeuvre Rustin qui trop longtemps à fait défaut.

Merci tout particulièrement à nos hôtes de ce soir , la ville d’Aix Les Bains, son maire, André Liatard et toute son équipe qui ont fait un travail magnifique.

Musée Faure :

10 Bld des Côtes 73100 Aix-les-Bains

Tél. 04 79 61 06 57

Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 13h30 à 18h, sauf les mardis, le 1 er et le 11 novembre.

Photos : Lors de la réception

         

Jean Rustin

JUILLET 2006

Semaine du Lundi 17/07 au Dimanche 23/07 

Les estampes mythologiques de Georges Braque

Georges Braque naît le 13 mai 1882 à Argenteuil.

En 1890 sa famille s'installe au Havre et pendant le lycée, Georges suit les cours du soir de l'école des Beaux-Arts.

En 1904 il installe son premier atelier rue d'Orsel.

Le Salon d'Automne lui révèle les Fauves. Il peindra ses premières toiles importantes l'année suivante.

En 1907 il séjourne dans le Midi où il peint des toiles marquées par l'atmosphère de Cézanne. Au cours de sa rencontre avec Picasso, il est choqué et fasciné par Les Demoiselles d'Avignon.

Georges BRAQUE est surtout connu pour avoir été l'initiateur du cubisme avec Picasso et il va rester toute sa vie fidèle à ses premiers engagements, même s'il abandonne très vite le cubisme basique. Son travail est très intériorisé et se présente comme une évolution très réfléchie où prédominent les natures mortes et les vues d'intérieurs et, dans les dernières années, les figures d'oiseaux devenues très vite emblématiques de l'artiste.

Braque n'a cessé de chercher des espaces picturaux nouveaux, des procédés esthétiques permettant de donner une nouvelle vie aux objets ou aux sujets, détournés de leur simple représentation figurative.

C'est en 1931-1932, lorsque le marchand d'art Ambroise VOLLARD commande à Braque une série d'estampes, que celui-ci choisit d'illustrer la « Théogonie » du poète grec Hésiode et aborde ainsi des sujets antiques et mythologiques.

Ce travail est prétexte à des séries d'eaux-fortes et de lithographies qui émaillent l'œuvre de Braque de 1932 à 1959, toutes déclinant des thèmes antiques : le char, les dieux de l'Olympe, la poésie,..

Braque montre ici une grande virtuosité graphique, parfois très gestuelle, très stylisée, et son sens de la couleur (lithographie avec parfois treize passages de couleurs!).

22 estampes présentées au Musée Faure

L'exposition du musée Faure, à travers vingt-deux estampes, retrace ce travail de recherche, sur le prétexte des mythes antiques et de la figure de l'oiseau, avec parfois des variations sur un même thème, avec des « états » d'impression différents, des essais de couleurs et de trait, modifiant à chaque fois l'image originale pour le plus grand bonheur du visiteur.

Braque va jusqu’à sa mort rechercher cette réalité nouvelle du cubisme, créer une figuration tout à fait nouvelle.

II meurt le 31 août 1963 à Paris.

Le vernissage de cette très belle exposition d’été proposée par le Musée Faure, s’est déroulée en présence d’un nombreux public, du député maire Dominique Dord et plusieurs élus.

Il revenait à Michel Liatard conservateur du Musée, de présenter l’exposition : « Pour moi Georges Braque est l’un des plus grand peintre du XXème siècle, surtout avec ses natures mortes. Braque est avant tout un coloriste et adorait travailler avec les grands poètes.

A sa mort, il a eu droit à des obsèques nationales avec la présence entre autres de Malraux.

Le thème de la mythologie utilisé pour cette exposition a rarement été montrée. Elle été réalisée avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, du Château- Musée de Dieppe et de la Galerie Louise Leiris à Paris, mais elle n’a pas été facile à monter. », devait conclure André Liatard !

L’exposition est visible jusqu'au 26 septembre.

En 2007, le Musée va revenir sur Picaso avec un retour sur Garnica à l’occasion du 70ème anniversaire du bombardement.
Le musée Faure, 10 bd des Côtes, est ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, sauf les mardis, le 14 juillet et le 15 août.

Entourés des élus, André Liatard présente l'exposition

   

   

       

MAI 2006

Semaine du Lundi 22/05 au Dimanche 28/05

Parcours d’enfances ! 

Dans le cadre des « Nuits Romantiques du lac du bourget », le Musée fait découvrir ses œuvres lièes à l’enfance, thème de ce festival 2006. 

A l’occasion de l’ouverture de ce festival des "Nuits romantiques" du lac du Bourget, en présence de Jean-Mi­chel Payot, président du fes­tival et de Philippe Cassard le directeur artis­tique, conservateur du musée Faure André Lia­tard a convié le public à un parcours musical thématique qu’il a lui même conduit : « On a voulu organiser un petit parcours avec des œuvres du Musée qui sont en relation avec les enfants avec des peintres de culture, des œuvres d’Art. C’est une thématique assez passionnante »

Dans l’ordre de la visite, le public a pu admirer tour à tour : « Enfant sous un arbre » une huile sur toile de l’Ecole française du XIX siècle, Napoléon Charles fils aîné de la reine Hortence un marbre blanc et bronze doré de Pierre Curtellier (1757-1831), le « Petit pêcheur Napolitain » de 1874 en terre cuite de Jean Baptiste Carpeaux et qui semble écouter le son sortant de son coquillage qu’il maintient dans ses mains, « Buste de jeune fille » une huile sur toile de Thomas Couture (185-1879), Danseuses mauves un pastel de’Edgar Degas (1834-1917), la « Promenade en barque » une huile sur toile d’Henri Lebusque, « Frère et sœur » un bronze patiné vert sur socle de marbre d’Auguste Rodin (1840-1917), le projet de tombeau de Julia la fille de Lamartine ou encore le Bénitier une faïence de La Forest de 1740 !

Entrée libre   Tel. 04 79 61 06 57

Photos : Ouverture des Nuits romantiques

Photo : Le petit pêcheur napolitain

AVRIL 2006

Semaine du Lundi 24/04 au Dimanche 30/04

Sept ans après Topor revient, mais avec Arrabal ! 

Sept ans après une exposition réalisée en 1999 avec l’Espace Malraux pour un hommage posthume à Roland Butor, le Musée Faure revient sur cette œuvre succulente parfois gênante. « Pour ce faire nous avons choisi de croiser Topor à Arrabal. Non seulement parce qu’ils sont en 1962 avec Jodorowsky, du mouvement « panic » destiné à bousculer une société jugée par eux trop léthargique, mais aussi parce qu’ils sont chacun des Janus touchant à tous les horizons de la création artistique. », précise André Liatard le conservateur du Musée Faure à l’occasion du vernissage de l’exposition « Arrabal- Topor », en présence notamment du député maire Dominique Dord et de l’artiste Fernando Arrabal.

                 Roland Topor à St Offenge !

Roland Topor est né en 1938 de parents polonais émigrés et a toujours été très attaché à Aix Les Bains. Enfant juif, pendant la guerre 1939-45, avec ses parents ils se réfugient à St Offenge et sa 1ère école fut celle de St Offenge dessus ! Il a ainsi toujours gardé des relations privilégiées avec des aixois.

Sa formation à l’Ecole des Beaux Arts va faire de lui un pamphlétaire par l’image hors pair, et il utilise cette arme satirique de la manière la plus puissante et la plus dérangeante.

Il boit la vie à pleines et joyeuses lampées sans oublier de dénoncer sans cesse et de provoquer. Sans doute moins brutale que celle d’Arrabal, son œuvre n’en est pas moins truculente mais tout aussi importante dans la satire de notre époque et de notre univers.

Il décède en 1997 d’une attaque cérébrale qui met fin à ce foisonnement créatif.

Fernando Arrabal est né en 1932 à Melilla au Maroc espagnol. Son enfance marquée par les brutalités de la guerre civile et son adolescence chaotique en raison d’une santé fragile, expliquent son goût du scandale et de la dérision.

Homme de cinéma, de théâtre, de poésie, de pamphlet, joueur d’échec hors norme, peintre dessinateur à ses heures, persiste à travers une œuvre baroque, dérangeante et hors des sentiers battus en ce dessin de foudroyer les clichés d’un monde à la fois sauvage et trop policé.

Fernando Arrabal a bousculé les gens bien pensant de l’époque. C’est une création subversive, une provocation permanente, de la provocation  qui est restée artistique avec de l’humour parfois grinçant.

Il est très connu pour sa production cinématographique où brillent « Viva la muerte » ou le très lyrique « J’irai comme un cheval fou ».

Il réalise des dessins jubilatoires avec les thèmes récurrents du cinéma, du théâtre. Sa production littéraire, livrets poétiques, romans, essais pamphlétaires et documentaires est considérable, de même que ses livres de bibliophilie, collaborations avec des illustrateurs comme Enrico Baj, Baltazar, Cortot, dali, Domy, Jean Miotte, Picasso, Pouperon, M. Godard, saura, Leloup, Borghesi.

« Arrabal hérite de la lucidité d’un Kafka et de l’humour d’un Jarry. Il s’apparente dans la violence à Sade ou à Artaud. Mais il est sans doute le seul à avoir poussé la dérision aussi loin. Son œuvre est immense. Il a écrit quelques 400 ouvrages, c’est énorme. Ce sont 2 créateurs qui ont tapé dans toutes les possibilités créatives. », poursuit André Liatard.

La conclusion revenait à l’invité d’honneur de ce vernissage Fernando Arrabal : « Roland Topor était mon plus grand ami, le plus intelligent. Grâce à des gens comme vous, il commence a marcher vers la gloire qu’il mérite. C’était un très grand poète. »

Cette exposition est visible jusqu’au 12 juin 2006.

Musée Faure 10 boulevard des Côtes, ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 13H30 à 18H sauf les mardis et les 1er, 8 et 25 mai ! 

Photo : Lors du vernissage avec Fernando Arrabal (à gauche)

 

Photo : Des artistes de la région Pierre Leloup, Yo Caloz Maisonny, Michèle Spinelli, Yvonne Bressy en compagnie de Pierre Azemat, Andre Liatard et Fernando Arrabal 

Février 2006

Semaine du Lundi 13/02 au Dimanche 19/02

Le château mental de Michel Butor  

En cette année 2006, Michel Butor a 80 ans et le Musée Faure qui avait été en 1995 le cadre d’une petite exposition de quelques unes de ses collaborations avec les plus grands plasticiens de la fin du XXème siècle, se devait de fêter cet anniversaire.

Michel Butor est l’un des plus grands écrivains et poètes français actuels et il continue à parcourir le monde, infatigable manieur de mots et porteur de toute la tradition de la culture française.

Il aime collaborer avec des créateurs de toute horizons, de tous styles, et de toutes disciplines plastiques.

Ce sont des centaines de travaux qu’il a ainsi accomplis et qui sont aussi les témoignages de son inébranlable gentillesse, celle d’un artiste qui n’hésite plus à travailler avec un autre créateur parfois bien peu connu.

L’exposition proposée par le conservateur du Musée André Liatard s’intitule « 13 artistes autour de Michel Butor ».

L’inauguration s’est déroulée en présence du député maire Dominique Dord, de Michel Butor, des artistes et d’un nombreux public. Elle montre ses travaux en collaboration avec 13 plasticiens d’aujourd’hui : Serge Assier, Georges Badin, Mylène Besson, Graziella Borghesi,, Marie-Jo Butor, François Garnier, Maxime Goddard, Joël Leick, Pierer Leloup, Martin Miguel, Barbara Shôder, Jean Pierre Thomas, Youl.

Dans son allocution d’ouverture, André Liatard ne cachait pas son plaisir d’accueillir Michel Butor en ces lieux : « Michel est toujours fringuant, ne sait pas dire non et se retrouve toujours disponible. Cela me fait plaisir de l’accueillir car j’ai lié des liens grâce à Pierre Leloup. Ses travaux sont très attachants. Il va y avoir une grande exposition à la Bibliothèque Nationale avec plus de 60 ans de carrière. »

Dominique Dord appréciait cette réunion d’artistes autour de Michel Butor qui permet de mélanger les genres tout en saluant la présence de 2 artistes savoyards Pierre Leloup et Mylène Besson.

Après avoir précisé qu’il n’avait pas encore 80 ans (le 14 septembre seulement !), Michel Butor avouait trouver du plaisir à voir toutes ses œuvres avec les artistes proposées ainsi au regard des visiteurs : « Les artistes me proposent de faire des choses. J’ai toujours envie de faire plaisir et en même temps cela me fait inventer des choses nouvelles. Ainsi je cherche si un de mes textes s’adapte ou s’il faut le modifier. J’essaie de comprendre à travers leurs yeux, leurs mains, leurs pensées et cela me fait ouvrir 1 chambre, 2 chambres ou plus de mon château mental dont vous voyez les architectes ! »

L’exposition est visible jusqu’au 3 avril 2006.

Musée Faure 10 Boulevard des Côtes. Ouvert tous les jours de la semaine de 10H à 12H et de 13H30 à 18H sauf les lundi et mardi.

Tel. 04 79 61 06 57 

Photo : Michel Butor (barbu) au côté de Dominique Dord et quelques artistes ayant participé à l’exposition 

Photo : Quelques unes des œuvres présentées 

   
   
 

Janvier 2006

Semaine du Lundi 9/01 au Dimanche 15/01

La face cachée du Musée Faure !  

Jusqu’au 2 février 2006, le Musée Faure expose différentes œuvres acquises depuis 1998, ainsi que des pièces plus anciennes. Sortant des traditionnelles expositions consacrées en général exclusivement aux œuvres d’un peintre ou d’un sculpteur, cette 1ère exposition de l’année 2006 du nom de « Pèle Mële » permet à chaque visiteur de découvrir de très belles oeuvres conservées jusque là dans les réserves du Musée Faure.

En présence du député maire Dominique Dord, de nombreux membres du conseil municipal et du conseiller général Jean Claude Loiseau, André Liatard évoquait les œuvres présentées « un panel des artistes français de la fin du 20ème siècles, mais aussi des artistes régionaux ainsi qu’une sculpture de Brice Viberti. »
Ces œuvres proviennent de dons ou d’achats de la part du Musée Faure: « Le Musée se doit d’acquérir des œuvres de grands artistes mais il faut les présenter le plus souvent au public. Ce type d’exposition tous les 3 ou 4 ans, permet de les faire admirer. On pourrait même envisager d’ouvrir une petite galerie exclusivement pour toutes ces œuvres non montrées par manque de places.» De son côté le député maire émettait l’idée de proposer une sorte de prêt des œuvres à des particuliers ou à des amateurs d’art. Ils se verraient ainsi confier une œuvre pendant un certain laps de temps. Une sorte de prêt à l’instar d’une bibliothèque. Ces œuvres pourraient ainsi être vues et admirer par des amateurs d’art plutôt que de rester dans une réserve du Musée, tout en admettant la difficulté de mettre une telle idée en place. 

Devant un public relativement nombreux, André Liatard concluait en espérant présenter une exposition au cours de l’année 2007 pour marquer les 70 ans de « Guernica » présentée à l’exposition Universelle de Paris en 1937. 
Tout au long de la visite de cette exposition originale, le visiteur pourra admirer des œuvres des artistes suivant :
Le peintre belge Pierre Alechinsky qui a participé dans les années 50 à l’éclosion du groupe COBRA. Exposition au Musée Faure en 2003. 
D’origine est allemande, Georg Baselitz est l’un des artisans essentiels du néo-impressionnisme germanique. Exposition au Musée Faure en 2002. 
Pierre Marie Brisson est l’un des artistes français les plus recherchés aux Etats Unis. Parmi les œuvres présentées « Au Zenith » et « Attrapeur de montagne ». Expositions au Musée Faure en 1997 et 2003. 
Pierre Buraglio fut membre dans les années 1970 de « Support-Surface ». Exposition en 2005
Peintre d’architectures urbaines, Gérard Charruau parcourt le monde. On peut apprécier « Lisbonne » au cours de la visite.
Exposition au Musée Faure en 1998
Henriette Deloras (1901-1941) de la région grenobloise, l’épouse de Jules Flandrin brille par sa spontanéité. Le visiteur peut admirer « Chez Graff ». Exposition en 2004
Tour à tour fauve, cubiste, ce n’est qu’après la guerre de 1914-1918 que Raoul Dufy (1871-1953) découvre sa manière de vie trépidante et de fantaisie. Sa vue « Intérieur à Aix Les Bains » croquée au crayon a été réalisée à sa fenêtre d’hôtel en 1930.
Née en Argentine naturalisée italienne, affiliée au « surréalisme fantastique », Léonor Fini (1908-1996) a fait l’essentiel de sa carrière en France est. On peut apprécier « Réflexion » dans l’exposition.
L’artiste grenoblois Jules Flandrin (1871-1947) a été inspiré par le Dauphiné et le monde du ballet. « La maison d’Henriette » est à découvrir ou redécouvrir. Exposition en 2002.
Savoyard d’origine, Jean Girel est l’un des grands céramistes actuels. Expositions au Musée Faure en 1994 et 2000.
L’un des membres essentiels en 1934 du groupe Abstraction Jean Helion (1904-1987) a réalisé des créations proches du surréalisme.
Peintre américain mais installé en France à la Libération, John Franklin Koenig est l’un des grands représentants de l’Abstraction Lyrique et membre de l’école de Seattle. Exposition au Musée Faure en 1991.
Charles Lapicque (1898-1988) est l’un des grands artistes français de l’après guerre. Ce théoricien coloriste génial est un expérimentateur obstiné. Exposition au Musée Faure en 2001.
Peintre au sens noble du terme aussi bien du futile que de l’essentiel, Claude Max Lochu a réalisé « Aix Les Bains depuis le boulevard des Anglais » œuvre présentée dans cette exposition. Exposition au Musée Faure en 2000.
Peintre chambérien contemporain, Nicole Lombard est très expressionniste. « Le sacre du printemps » est à voir. Exposition au Musée Faure en 2004.
Natif d’Aix Les Bains, Pierre Margara est l’un des bons sculpteurs symbolistes français. Expositions au Musée Faure en 1992 et 1999.
Discrète artiste chambérienne, Blanche Molliex (1903-1981) fut une remarquable peintre de fleurs. A admirer : « Les Zimias ».
Compagne de route des impressionnistes, Berthe Morisot (1841-1895) fut l’interprète de l’enfance et une remarquable graphiste.
Plus grand artiste du XXième siècle, Pablo Picasso (1881-1973) a réalisé au printemps 1937 de remarquables études pour la réalisation de « Guernica » présentée à l’exposition universelle de Paris en 1937. L’exposition présente : « Dessin préparatoire à Guernica » Exposition au Musée Faure en 2005.
Avec son impressionnisme abstrait très coloré et très puissant Monique Tello est une des figures montantes de la jeune peinture française. Exposition au Musée Faure en 2005. Oiseau Eléphant 
L’aixois Brice Viberti est un grand sculpteur aussi bien à l’aise dans la figuration que dans l’abstraction lyrique. Exposition au Musée Faure en 1992.
L’artiste allemand Jan Voss vit et travaille à Paris depuis une trentaine d’années. C’est une des figures de proue de la figuration narrative. Exposition au Musée Faure en 1994.

Photos : Au cours du vernissage

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